Exigeant sa part du Loto familial elle est déboutée par la Justice

Exigeant sa part du Loto familial elle est déboutée par la Justice

Exigeant sa part du Loto familial elle est déboutée par la Justice

Un Loto de 9,5 millions d’euros gagné dans le département du Tarn-et-Garonne en 2013 continue de susciter bien des convoitises - et des aigreurs - au sein d’une famille : une fille de la gagnante dénonce un « partage frauduleux » entre les deux autres enfants de celle-ci et elle annonce vouloir, en tant que descendante directe de la chanceuse, « défendre son héritage ». La Cour d’Appel de Toulouse a rejeté ses allégations.

Un Loto partagé en trois parts égales

Dur, dur de ne pas être un gagnant direct du Loto ! Peut-être est-il plus sage, dans ce cas, de rejouer… Plutôt que de s’acharner dans des luttes fratricides !

Au tirage du 15 mai 2013, une cagnotte Loto avoisinant les 19 millions d’euros avait été scindée entre deux bulletins gagnants au premier rang : l’un validé dans le Maine-et-Loire, et l’autre à Moissac (Tarn-et-Garonne).

Le gain remporté en Occitanie devait ensuite, à son tour, être réparti entre trois membres d’une même famille – une mère et ses deux enfants - ayant prétendument « joué ensemble ».

Demande auprès de la FDJ puis en Justice

Sauf que la grande oubliée de ce partage – la troisième enfant de la gagnante du Loto – affirme que ce n’était là qu’un habile « stratagème » de sa mère pour répartir son gain du Loto entre ses enfants « favoris » sans payer de frais de donation.

En effet, selon elle sa mère aurait toujours joué au Loto toute seule – et, qui plus est, par une formule d’abonnement.

La fille dédaignée a donc alors réclamé à la FDJ de pouvoir consulter les données du titulaire de l’abonnement Loto primé, mais les autorités de la Loterie, veillant toujours farouchement à la confidentialité de leurs gagnants, n’avaient pas donné suite à sa demande.

Qu’à cela ne tienne : la future-héritière, dépitée, a ensuite déposé une plainte en Justice !

Un Loto en héritage

La plaignante considère notamment que le partage initial de ce Loto avec les autres enfants – qu’elle prétend frauduleux – s’est fait au détriment de son propre héritage. En effet, si sa mère n’avait pas divisé ces 9,5 millions en trois, au décès de celle-ci la répartition du patrimoine se serait faite automatiquement en trois parts égales entre les descendants directs.

La Cour d’Appel de Toulouse vient cependant de rejeter la demande, considérant justement que « tant que la gagnante est encore en vie, la question de sa répartition successorale n’est pas pertinente ».

La suite, probablement, au prochain épisode… Quand cet « héritage du Loto » réunira les frères et sœurs dans le bureau du Notaire !

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