Un collectionneur de tickets à gratter accumule plus de 2000 unités

Un collectionneur de tickets à gratter accumule plus de 2000 unités

Un collectionneur de tickets à gratter accumule plus de 2000 unités

Mickaël Voituront, magasinier-vendeur de son état, s’adonne depuis des années à une passion qui n’en finit pas de le « démanger » : l’instogratophilie ! Ce hobby – qui n’est autre que la collection de tickets à gratter – l’a amené à constituer un imposant catalogue de 2 000 pièces, qui retrace toute l’histoire du petit carton ludique sur ces trente dernières années.

Premier ticket à gratter… Hors majorité

Ayant hérité d’un grand-père philatéliste la fibre collectionneuse, cet habitant de Clermont (Oise) a très tôt trouvé l’objet qui allait concentrer toute son attention : le ticket à gratter !

En effet, il n’avait que 12 ans lorsqu’il a frotté pour la première fois son ongle sur un jeu :

« Je m’en souviens, c’était un Surf 100 000… Et j’avais gagné 50 francs ! – raconte ce passionné.

Autres temps, autres mœurs : la mention à l’ancienne monnaie nous rappelle que l’époque a bien changé, et que l’accès aux tickets à gratter est désormais, bien entendu, interdit aux mineurs !

Morpion, Tac-o-Tac, Millionnaire : les jalons de la chance

S’il conserve avec attendrissement un ticket à gratter analogue à celui de sa « première fois », Mickaël se tourne vers d’autres jeux pour retracer, preuves à l’appui, l'évolution du concept.

Le Morpion, qui avait décidément fait un « carton » sur le ton de l’humour, côtoie dans sa collection le disparu Tac-o-Tac, ou encore l’incontournable Millionnaire – du temps où le ticket à gratter gagnant s’accompagnait d’un tirage en direct sur les plateaux de télévision.

Mais c’est l’apparition des « sagas » de jeux, du type Star Wars ou Indiana Jones – lancées au début des années 2000 – qui pérennisera l’intérêt du Picard pour les jeux à gratter.

Des jeux du monde entier

« Là, pour moi, ça devenait sérieux – se souvient-il. – J’ai commencé à en parler autour de moi, dans mon cercle d’amis et au travail… Les gens commençaient à me ramener des tickets à gratter de leurs voyages, et je me suis lancé dans des échanges. »

Aujourd’hui, notamment grâce à Internet et aux réseaux sociaux, Mickäel est en contact avec des correspondants qui partagent sa passion :

« J’ai créé mon propre site, et là par exemple je suis en relation avec un Italien qui m’achète des tickets à gratter dans son pays, et moi je lui rends la pareille. Il a même réussi à m’avoir des jeux chinois neufs ! »

Gagnants ou pas ?

Car c’est bien une autre curiosité de la collection de Mickaël : tous ses cartons ne sont pas grattés !

« Certains le sont, d’autres pas – assume celui qui ne se considère pas comme un « accro » au jeu.

Et… Si ces tickets à gratter étaient gagnants ?

Pour certains de ses « collectors », la date limite de forclusion est bien évidemment largement dépassée.

Mais, interrogé sur un éventuel désintérêt total du gain, le Clermontois tempère :

« Bien sûr, si j’ai un ticket à gratter gagnant d’une grosse somme je vais l’encaisser, quitte à rechercher ensuite le même… Mais perdant ! - sourit-il.

S’il constitue une évidente référence pour les amateurs de tickets à gratter de l’hexagone, Mickaël est encore loin d’égaler le plus grand « grattophile » européen : un citoyen britannique, qui en aligne plus de 100 000 !

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