70 ans du tiercé : le PMU entre tradition et « révolution numérique »

70 ans du tiercé : le PMU entre tradition et « révolution numérique »

70 ans du tiercé : le PMU entre tradition et « révolution numérique »

Hier, lundi 22 janvier, cela faisait tout juste sept décennies que le Pari Mutuel Urbain – plus connu désormais sous l’acronyme de PMU – lançait son pari-phare, le tiercé. Après un essor populaire remarquable et jamais démenti, le PMU doit maintenant s’adapter à une nouvelle ère, celle d’Internet. Une aventure qui est loin d’être finie !

Guy Lux et Léon Zitrone : l’âge d’or du PMU

Tout a commencé en 1954 : André Carrus, polytechnicien et ingénieur, reprend le flambeau du Pari Mutuel Chauvin – du nom de sa femme - et profite d’un assouplissement de la règlementation pour lancer les paris de chevaux hors hippodrome.

Le PMU était né !

Mais l’idée initiale fut revendiquée par Guy Lux. À l’époque le futur-producteur de jeux tenait une quincaillerie à Asnières (Hauts-de-Seine), et à l’origine il défiait ses clients de trouver le « tiercé gagnant »… du Tour de France !

« J’avais mis une grosse boîte à lettres devant la vitrine et j’avais dit : ‘Si vous me trouvez dans l’ordre les trois premiers de l’étape vous gagnez 5000 balles en matériel de quincaillerie. Dans le désordre, seulement 500 balles’ - avait expliqué le charismatique animateur, dont le confrère Léon Zitrone a longtemps ensuite assumé les commentaires de « l’âge d’or » du PMU.

Ordre, désordre, Quinté+ : les records

Le concept-phare du PMU – le tiercé dans l’ordre ou le désordre – avait donc vu le jour.

L’engouement pour les courses de chevaux – et les véritables fortunes qu’elles peuvent rapporter – est alors immédiat, et les Français se ruent sur les analyses et pronostics qui accompagnent l’industrie naissante.

Le terme de « turfiste » apparaît – un gage de « connaissance » au PMU – et le premier record tombe : en 1957, un prix de 6,4 millions de francs vient récompenser pas moins de 116 gagnants.

Aujourd’hui le PMU a diversifié ses offres – en augmentant notamment les prévisions d’arrivée au Quinté, cinq chevaux dans l’ordre ou le désordre.

Et les pactoles s’enchaînent : en 2008 un parieur mosellan a remporté la bagatelle de 7,4M€, alors qu’en 2023  la plus grosse somme décroché au PMU a été enregistrée  à hauteur de 752 460 € en Bretagne.

Le PMU et la « Révolution virtuelle »

Le point commun entre ces deux grands gagnants ?

Ils ont su tirer parti des nouvelles technologies associées au PMU !

Le premier avait en effet validé en ligne son Quinté+ dans l’ordre pour le Pris d’Arcachon couru sur l’hippodrome de Paris-Vincennes, alors que le parieur d’Ille-et-Vilaine – qui avait lui aussi aligné le Quinté+ dans l’ordre – avait remis sa chance entre les mains du système « Spot » du PMU, soit un savant calcul d’algorithmes proposant des grilles établies en fonction de l’ensemble des paris enregistrés.

Aujourd’hui, à l’heure où certains déplorent une « stagnation » du PMU et un vieillissement de son public, les initiatives de communication – visant notamment les néophytes avec  une « transmission » illustrée par Antoine Griezmann  – s’accompagnent de l’authentique révolution que représente la possibilité des paris en ligne.

Car il est aujourd’hui indéniable que « l’inspiration online » renverse toutes les frontières du jeu et de la chance… 

Alors, vous aussi, faites en sorte que vos numéros fétiches s’alignent – dans l’ordre ou le désordre – sur la constellation virtuelle du bonheur,  en jouant à vos Loteries préférées  sur Lottery24.fr !